Niki de Saint Phalle (1930-2002)

Niki de Saint Phalle

Niki de Saint Phalle, née Catherine-Marie-Agnès Fal de Saint Phalle à Neuilly-sur-Seine le 29 octobre 1930 figure parmi les artistes les plus marquants que XX ème siècle. Elle était très polyvalente puisqu’elle était à la fois sculptrice, peintre, plasticienne et réalisatrice de film. Avant de se lancer dans le monde de l’art, elle était en premier lieu mannequin. Quels sont les œuvres qui ont marqué sa carrière ?

Une artiste autodidacte

Niki de Saint Phalle n’a pas suivi de formation artistique académique. Elle a appris sur le tas en côtoyant des artistes contemporains ainsi que ses aînés. Ses œuvres se reconnaissent facilement, puisqu’elle s’inspirait de l’art brut et de l’outsider. Cette artiste hors du commun s’est mis à la peinture en 1952. Puis en 1961, elle est devenue membre du groupe des Nouveaux réalistes comme César, Christo, Yves Klein ou encore Mimmo Rotella. Elle épouse en premier lieu Harry Mathews, puis se marie en 1971 avec Jean Tinguely. Son second époux l’inspire beaucoup puisqu’elle réalise avec lui plusieurs sculptures-architectures. Cette belle collaboration s’est concrétisée avec la Fontaine Stravinsky qui était une œuvre commandé par l’Etat. Puis il y a eu Le Cyclop une création de Jean.

Deux oeuvres marquants de l’artiste

Niki de Saint Phalle organise sa première séance de Tirs le 12 février 1961. L’exposition a lieu derrière l’impasse Ronsin. Concrètement les Tirs sont des tableaux réalisés et collés sur une planche. Ces œuvres sont constituées de morceaux de plâtre, des tomates, des flacons d’encre, des berlingots de shampoing ainsi que des tiges composés d’œufs. Une deuxième séance sera par la suite organisée le 26 février. Plusieurs personnalités d’époque sont présents pour cet instant comme le poète John Ashbery, Raymond Hains, le sculpteur américain James Metcalf ou encore l’artiste américaine Shirley Goldfarb. Il ne suffira que de quelques mois pour que les tirs de Niki de Saint Phalle se transforme en un véritable phénomène national.

Ensuite, l’artiste rend hommage à la femme en réalisant des poupées avec une dimension impressionnante. L’œuvre est intitulé les Nanas, une version se trouve d’ailleurs au musée Tinguely de Bâle. Les amateurs apprécieront Gwendoline qui a été inspirée de la grossesse de Clarice Rivers. Une autre version sera inspirée par la grossesse en général et porte le nom d’Elisabeth. Elle se trouve au musée d’art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg. Les Nanas se particularisent par leurs tailles leurs aspects chahuteurs et dansants.

Plan du site